RDC

La psychose gagne Salamabila après la découverte de corps de femmes mutilées à la machette

Une vague d’horreur s’est abattue sur la localité de Salamabila, dans la province du Maniema, suite à la découverte de plusieurs corps de femmes sauvagement assassinées à la machette en l’espace de trois jours. La société civile locale, par la voix de son président, Baruani Saidi Vumba, a tiré la sonnette d’alarme jeudi 31 juillet, dénonçant une situation qui plonge la communauté dans une psychose généralisée.

Le premier corps, celui d’une jeune fille de 17 ans, a été découvert dans la nuit de lundi à mardi. Selon Baruani Saidi Vumba, la victime a été « sauvagement abattue par des coups de machette partout sur le corps », laissant une dépouille mutilée.

Mercredi, c’est le corps sans vie d’une autre femme qui a été retrouvé, jeté dans une rivière. L’horreur s’est redoublée à la vue de ces crimes, car le mode opératoire utilisé est le même. Le président de la société civile a souligné que les circonstances du second meurtre sont identiques à celles du premier, ce qui laisse penser à une série de crimes perpétrés par les mêmes individus ou groupes.

Cette ressemblance troublante avec les massacres commis par les rebelles des ADF dans l’est du pays, notamment au Nord-Kivu et en Ituri, a renforcé les craintes des habitants. Ces derniers craignent que les violences qui dévastent ces régions ne s’étendent désormais à Salamabila.

Face à cette menace grandissante, la société civile de Salamabila appelle les autorités provinciales et nationales à une intervention urgente. Le président Baruani Saidi Vumba exhorte les militaires des FARDC déployés sur place, ainsi que les services de sécurité, à renforcer leur vigilance et à garantir la protection de la population locale, en particulier celle des femmes, devenues des cibles privilégiées.

Les efforts pour obtenir une réaction de la police de Salamabila sont restés vains.

Rédaction

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